Hôtel entreprises agro-alimentaires

La Rochelle

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Ce projet revêt un enjeu particulier sur le Technocean. Il s’agit d’affirmer une image à la fois high-tech et écologique de l’hôtel agro-alimentaire. Il se doit d’être le « starter » référent du site, en phase avec la qualité des aménagements en cours de réalisation ou futurs.

Le choix des matériaux est essentiel à l’atmosphère du projet et au niveau de performance que suggère une architecture. Ainsi, le choix de l’inox permet de proposer par l’effacement de la masse construite une continuité urbaine composée de trois entités architecturales vraiment distinctes d’un point de vue formel. L’inox intègre la construction dans une confusion des masses, des paysages et des reflets. Il révèle également la confidentialité de la plateforme d’essai, le caractère novateur et high-tech de l’hôtel agro-alimentaire dans une évocation du thème. Le bois propose un contraste plastique, affirme le caractère écologique de la construction, optimise son bilan carbone et participe aux ambiances intérieures, chaleureuses et lumineuses des espaces de bureaux et d’accueil du public. La transparence des bureaux révèle ces différentes ambiances depuis l’espace public.

Entre terre et océan, entre virtualité et matérialité, entre bois et inox, entre profondeur et brillance, le projet se joue de cette somme de contrastes pour définir le niveau de qualité, de pérennité et d’exemplarité de l’outil économique financé par l’agglomération de La Rochelle. 
Loin de nous l’idée d’une architecture ostentatoire. Le projet est simple, pérenne, qualitatif et du 21ème siècle. Il se fonde sur une ingénierie réfléchie et une architecture de contrastes qui répond au lieu, à son paysage, à ses lumières côtières dans une intensité maitrisée et une atmosphère partagée pour un cadre de vie sain, chaleureux et attractif. 
L’ingénierie du bâtiment est optimisée et privilégie un équilibre entre la technique indispensable et les coûts de maintenance et d’entretien. Dans les ateliers froids, nous avons par exemple privilégié le niveau de déperditions aux apports de lumières naturelles. Cette disposition doit être l’objet d’un débat sur la base de simulations de consommations et de modularité des espaces avec et sans éclairage zénithal dans les phases ultérieures du projet.


Programme : construction
Surface : 2 787 m²
Coût HT : 3 651 000 €
Concours 2012