Le projet propose de ‘‘débunkeriser’’ le port et de rompre avec l’imaginaire traditionnel lié à l’atmosphère d’un port marchand. Le 21ème siècle doit révéler une activité propre, utile, écologique. Le projet se cale naturellement sur la limite ouest de la parcelle. Il se plie délicatement pour s’ouvrir sur l’océan. Il le parcourt en même temps qu’il se lie à la place triangulaire. Ce jeu de glissement et de plis exalte le rapprochement du port avec la ville. 

Son architecture capte alors la lumière et le soleil dans la blancheur propre au cadre de vie local, et à son architecture vernaculaire. Cette architecture va donc rechercher à dialoguer avec son contexte urbain et la nature environnante, mais elle doit également proposer des solutions simples, efficaces et ambitieuses dans la manière de vivre son lieu de travail au quotidien. Les bureaux vont s’organiser autour d’un espace central vertical. Ce n’est pas un atrium classique. Non, cet espace est ponctué de pleins et de vides, de lumières et de sens. Il stimule une dynamique de communication au travers de l’ergonomie du lieu, de la qualité de la lumière, de la dynamique des espaces, ainsi qu’une proximité physique et intellectuelle des différents services. C’est un organe vivant permettant aux usagers de s’évader à tout moment du fonctionnement personnalisé induit par la typologie des bureaux individuels.

Un dialogue architectural s’opère alors naturellement entre la façade sud, habitée du boulevard Delmas et ce nouvel univers proposé par le port. Ce lieu n’est plus un port traditionnel, délavé et brut. Il affirme au contraire une mutation d’époque emprunte de transparence, de pureté et d’écologie.


Programme : construction
Surface : 2 727 m²
Coût HT : 4 472 000 €
Concours 2011