Ilot JM4a - ZAC des Capucins

Fermer

Le projet s’implante dans la ZAC des Capucins à Angers. Cette zone vise à proposer une offre de logements diversifiée, à développer de nouvelles formes urbaines économes en espaces et respectueuses de l’environnement. Celle-ci se structure en 4 « archipels » constitués d’îlots bâtis de densité et de typologies variables, alternant avec des lanières vertes composées de jardins publics ou familiaux et d’aires de détente. Le tracé de la ZAC s’appuie sur la trame paysagère initiale du site. Celle-ci est ponctuée d’ensembles bâtis traditionnels, de haies bocagères et d’arbres remarquables.
La parcelle bénéficie d’un angle remarquable au centre d’une perspective visible depuis le carrefour entre le boulevard Jean Moulin et la plateforme du tramway. L’opération sera largement perceptible depuis différents points de vue environnants notamment depuis le boulevard Jean Moulin et la plateforme du tramway. Celle-ci ponctuera le front bâti encadrant la lanière paysagère Est.
L’implantation proposée dans le plan des recommandations de la ZAC offre une diversité d’orientations possibles et appelle à une réflexion de l’architecture dans la gestion de la topographie, dans le rapport des pieds d’immeuble avec le contexte urbain et paysager, et dans la porosité du lieu avec le parc.
Le programme s’organise en 2 entités distinctes : un volume épannelé du R+2 au R+5 s’étendant au Nord et à l’ouest et une bande de maisons individuelles orientées Sud-ouest/Nord-Est desservie par une voie intérieure. Les notions d’usages, de rapport à l’espace public, de dynamique de l’espace et de dialogue urbain nourrissent également l’architecture de ce projet.
Le volume des logements collectifs s’étire du R+2 au R+5 pour aller chercher la plus grande hauteur sur l’angle remarquable de la parcelle. Il s’articule à partir d’un jeu de pans de façade en interaction avec le contexte immédiat :
Façade « urbaine » le long de la plateforme du tramway : un jeu de masses fermées souligné par un parement brique.
Façade « rustique » le long de la lanière paysagère : un principe de double peau simple, en bois, poreuse offrant de larges espaces extérieurs intimisés.
La confrontation de ces façades génère un jeu de lignes dynamiques qui animera le paysage bâti le long de la lanière paysagère.
Façades « domestiques » sur le cœur d’ilot : des volumes simples épurées avec de larges espaces extérieurs ouverts sur les aménagements paysagers prévus dans le cadre du projet, les lignes de garde-corps, traités en lames de bois en clair-voie viennent souligner délicatement les pleins et les vides.
A l’opposé, la bande de maisons individuelles offrent un jeu volumétrique à l’échelle du logement. La juxtaposition des cellules, suivant le relief du site, permet de créer une séquence urbaine subtile soulignée ponctuellement par les ouvertures et des panneaux de bois en clair voie garantissant l’intimité dans les logements.
L’implantation des maisons en retrait par rapport à l’alignement permet d’offrir des espaces extérieurs bénéficiant d’un ensoleillement optimal. Les maisons sont conçues sur la base de cellule traversante (salon/séjour/cuisine).
La délimitation entre les logements collectifs et les maisons individuelles est soulignée par le jardin d’agrément situé en cœur d’îlot, la bande de stationnement et la voie de desserte des logements individuels.
Globalement, la morphologie bâtie développée sur l’îlot permet de créer des logements de qualité bénéficiant d’un ensoleillement optimal et de vues sur les différentes échelles urbaines (perspective de la plateforme du tramway, cœur d’îlot paysager, parc public, grand paysage angevin).