Maison D.

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Non loin de la Maine, dans un quartier d’activités constitué d’entrepôts qui poursuit sa mue en secteur résidentiel, la maison s’insère dans une dent creuse. A l'état initial, un remarquable fusain du Japon et un petit pavillon surplombé d’une pittoresque toiture d’ardoises et de zinc orientent le parti pris architectural et signent l’identité de l’habitation.
Sobre volume de béton et de verre enchâssé entre mitoyens, la maison s’étire sur quatre niveaux ; ses façades sur rue et sur cour généreusement ouvertes sur la ville.
Le pavillon latéral marque l’entrée de l’habitation avec ses deux circulations verticales, ascenseur et escalier, tandis qu’un portail métallique perforé donne accès au stationnement de deux véhicules.
Véritable pivot, l’escalier distribue les espaces de vie et module les ambiances lumineuses de la maison.
La trémie joue en effet une double partition, à la fois faille lumineuse et circulation principale. Ses trois escaliers droits desservent les différents plateaux ; les marches de verre réfléchissent et diffusent la lumière naturelle ou celle artificielle du néon vert qui serpente de haut en bas.
Positionnés en recul, les niveaux R+1 et R +2 laissent s’épanouir le fusain, apaisante présence végétale dans un contexte bâti dense, et créent une terrasse ombragée en toute saison.
La terrasse sommitale protégée par des garde-corps transparents ménage des vues lointaines sur le paysage urbain.
Baies multiples, variété des circulations et jeux de volumes évidés invitent les habitants à une promenade architecturale quotidienne, évolutive au fil de la journée. Boîte lumineuse le jour, la maison se transforme en lanterne magique la nuit traversée d’un halo vert en son centre.